Amanda Lear

Albums : Mes papas & moi (2018), Mes papas & moi (2015)

 

Amanda Lear est née le 18 novembre 1950 au Vietnam, d’un père anglais qui servait dans la marine et d’une mère d’origine asiatique. Ses parents se sont séparés et la petite Amanda a vécu tantôt avec sa famille anglaise à Londres et tantôt avec sa maman en France.

Totalement bilingue, elle a fait ses études classiques et a aussi appris l’espagnol, l’allemand et l’italien. Son physique longiligne lui a permis de devenir mannequin, et dès l’âge de 18 ans, elle défilait à Londres pour Mary Quant avec ses minijupes. Elle devient ensuite le mannequin préféré du couturier Ossie Clarke et fréquente le Swinging London, la Kings Road, le quartier de Chelsea et les jeunes groupes de musiciens rock. Ses amies sont Patty Boyd, femme de George Harrison, ou Penelope Tree et Veruschka.

Elle vient à Paris invitée par la célèbre agence de mannequins Catherine Harlé, elle habite chez elle Passage Choiseul avec Anita Pallemberg, femme de Keith Richards, et puis elle séjourne dans le petit hôtel de la Louisiane, rue de Seine. Elle défile pour Paco Rabanne qui adore ses longues jambes, et lui présente Salvador Dalí. La jeune Amanda, qui suit les cours de peinture à l’école des Beaux-Arts, est fascinée par cette rencontre avec le peintre génial. Une longue amitié passionnelle commence et Dalí l’emmène partout avec lui. À New York, elle rencontre Andy Warhol et beaucoup d’artistes. Dalí l’envoie même voir Fellini à Rome et Darryl Zanuck à New York. Amanda séjourne tous les étés à Cadaques avec Dalí, et partage son temps entre Londres et Paris.

.Mais le métier de mannequin ne lui plaît pas, elle aime la musique, le cinéma, fréquente des musiciens. Bryan Ferry la veut sur la pochette de l’album culte des Roxy Music et la voilà soudain lancée dans le milieu musical de Londres. Elle y croise Freddy Mercury, les Who, Elton John… puis David Bowie la remarque, et c’est lui qui la pousse à chanter. Il la met sous contrat, veut produire son premier enregistrement, et tourne avec elle un Midnight Spécial pour la NBC américaine qui devient culte.

Après deux années d’idylle avec Bowie, elle reprend sa liberté et signe son premier gros contrat discographique avec Ariola, et c’est dans les studios de Munich qu’elle enregistre ce premier album mythique I am a Photograph, suivi du célèbre Sweet Revenge avec le tubes Follow Me. Succès immédiat, grosse campagne publicitaire, on invente pour lancer Amanda les rumeurs fantaisistes : est-elle un garçon ? Vient-elle de Transylvanie ? Est-elle la redoutable séductrice qui a fait craquer tant de rockstars (Bryan Jones, les Stones, Keith Moon, Bowie) ? Ou est-elle une habile manipulatrice des médias ? On la voit NUE dans Lui et Playboy, elle tourne dans des films italiens, chante partout dans le monde, est célèbre même en Russie malgré le rideau de fer, et vend 25 millions de disques.

À Paris, c’est elle qui inaugure le célèbre Palace de Fabrice Emaer en 1978. Mais elle a envie de se poser et épouse en 1979 à Las Vegas, le jeune aristocrate et producteur Alain Philippe Malagnac d’Argens, proche de l’écrivain Roger Peyrefitte (Les Amitiés Particulières), et propriétaire de boîtes à la mode avec son associé Gérald Nanty. Amanda s’installe à Paris et fréquente des amis drôles et pleins d’humour, Jacques Chazot, Thierry le  Luron, Frédéric Botton, Françoise Sagan…

Toujours sous contrat avec Ariola, elle tente de diversifier sa musique et sa carrière en travaillant en Italie. Elle anime les émissions grand spectacle de Berlusconi, inaugure La Cinq, chante en italien. Pour se ressourcer, elle s’installe en Provence mais continue les aller-retour incessants avec l’Allemagne où elle anime un show télé, Milan où elle est la star des chaînes Mediaset, et Paris où elle participe aux Grosses Têtes de Bouvard.

Après la tragédie de l’incendie de sa maison et de la perte de son mari, elle se lance dans le travail, les tournées, les shows à la télévision. Elle change de maison de disques, de producteur, tourne quelques films. Le producteur de Johnny Hallyday, Jean-Claude Camus, lui propose en 2009 de monter sur scène dans son grand théâtre de la Porte Saint-Martin avec une pièce de boulevard qui va faire un triomphe. En effet, ce Panique au Ministère va être un énorme succès théâtral et elle le joue 2 ans sans arrêt. Du coup, les producteurs lui proposent d’autres pièces et elle enchaîne Lady Oscar puis Divina et La Candidate.

Tout cela ne l’empêche pas de continuer à travailler sa voix et à écrire de nouvelles chansons. Après un album hommage à Elvis Presley, My Happiness, elle enregistre un double CD Let Me Entertain You avec des titres inédits, quelques reprises, un duo en italien, c’est son… 18ème album !

Source : http://www.amandalear.com/

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“J’adore l’idée d’être représentée dans une BD, c’est très flatteur. Bien que je sois embellie et idéalisée dans cet album, c’est très bien d’être associée à une bande dessinée traitant de sujets aussi graves et importants que l’homosexualité et l’homoparentalité.”

Mikl Mayer

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