Puisque plus rien ne va au ministère, nous avons fait appel à une équipe pour le moins inattendue : les héros de « Mes papas & moi ». Leur mission ? Sauver la France de la crise budgétaire, de l’insécurité et du trou de la Sécu. Leur méthode ? Totalement décalée… et pas toujours réaliste.
Face à la crise budgétaire, Tristan passerait ses nuits à faire des tableaux Excel et des plannings. Il couperait dans toutes les dépenses jugées inutiles : les stylos qui ne sont pas parfaitement alignés, les dossiers mal rangés, et même les pauses café. Mais il finirait surtout par râler parce que personne ne respecte ses consignes. Son gouvernement tournerait à la dictature… du post-it.
Devant la montée de l’insécurité, Mme Boudin instaurerait un couvre-feu à 21h et ferait installer des caméras jusque dans les cages d’escalier. Elle créerait aussi des « brigades du bon sens », composées de voisines indiscrètes avec des jumelles. Tout cela « pour le bien de la France », évidemment. Les délinquants auraient peur, mais les ados qui rentrent après le cinéma aussi.
Dans un pays où l’inflation touche les familles, Zack décréterait la gratuité des fournitures et des goûters pour tous les élèves. Récré obligatoire matin et après-midi, cours de maths remplacés par Pokémon Go le vendredi. Les enfants applaudiraient, les parents aussi… jusqu’à ce que Tristan se rende compte que ça creuse encore plus le déficit.
Loïc lancerait des campagnes de prévention sans tabou : affiches choc sur le VIH, dépistages gratuits dans chaque quartier et distribution massive de préservatifs. « Mieux vaut prévenir que guérir », martèlerait-il en conférence de presse. Mais à l’Assemblée, il serait toujours « absent excusé ». Grand absent du Parlement, grand présent dans les médias.
Florian réformerait la société à coups de pompes et d’abdos. Dans son plan national « Objectif six-pack », il transformerait les parcs en salles de muscu, rendrait le footing obligatoire le dimanche matin et mettrait un coach sportif dans chaque entreprise. Résultat : des Français épuisés, mais bodybuildés.
Malgré les restrictions budgétaires, Sam défendrait coûte que coûte ses tapis rouges et ses festivals. Elle instaurerait un « mois de la culture glamour » avec soirées VIP dans toutes les mairies, selfie collectif obligatoire après chaque réunion et discours de clôture au champagne. « La culture, c’est vital pour le moral », répéterait-elle, tout en publiant ses stories en direct du Conseil des ministres.
Finalement, avec un tel gouvernement, la France plongerait sans doute dans le chaos… mais pas sûr que ce serait tellement différent de ce qu’on connaît déjà aujourd’hui. Au moins, cette fois, on rirait un peu plus.