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Top des pires destinations d’été (version Mes papas & moi)

On rêve tous de vacances parfaites : soleil, détente, cadre idyllique… mais pour les personnages de Mes papas & moi, la réalité est souvent un poil plus chaotique.

Tristan – Le camping familial en pleine forêt des Landes (40)

“On dort dans une boîte en plastique avec des rideaux de douche en guise de portes ?!”

Tristan avait prévu un été organisé : planning imprimé, repas bio, linge de maison repassé à l’avance. Mais dès l’arrivée, il découvre les douches communes (odeur de vanille chimique incluse), une file d’attente de quarante enfants surexcités, et un campeur en slip fluo qui le salue en souriant. Il tente de rester digne, jusqu’à ce qu’il croise le pire fléau du camping : les tongs avec chaussettes. Il est traumatisé.
Chaque soir, il s’installe à côté des toilettes du snack, seul endroit avec du Wi-Fi, et murmure entre deux soupirs :

“C’est donc ça… la fin de ma dignité.”

Florian – La retraite yoga détox sans viande dans la Drôme (26)

“Pourquoi on chuchote alors qu’on est vivants ?!”

Florian imaginait des vacances calmes, peut-être sportives, sûrement en short. Il se retrouve dans un centre holistique où tout le monde s’appelle “Lumière” ou “Graine”. Ici, on boit des infusions à l’ortie, on parle au lever du soleil et on évite le gluten comme la peste. Il tente un sourire pendant le cours de respiration consciente, mais son estomac grogne trop fort. Il propose un barbecue : on lui répond “non-violence alimentaire”. Le soir, il cherche désespérément un kebab sur Google Maps. Sans succès.

Sam – Une yourte perdue en Corrèze sans prosecco ni réseau (19)

“J’ai vu une vache me regarder comme si elle me jugeait.”

Sam voulait une piscine à débordement, des stories Instagram et du champagne à la fraise. Elle a une yourte qui sent le foin humide, des toilettes sèches en pente, et une chèvre envahissante qui la suit partout. Le miroir de la salle d’eau est un vieux couvercle de casserole. Son brushing a abandonné tout espoir. Pour se consoler, elle se filme devant un arbre et poste en 4G intermittente :

“Vacances bucoliques #help”

Loïc – Un village vacances familial avec club enfants en Vendée (85)

“Y’a un toboggan géant… mais interdit aux adultes. Sérieusement ?”

Loïc s’attendait à bronzer sur un rooftop, Mojito à la main. Il tombe sur une colonie de familles, un animateur déguisé en dauphin, et une piste de danse qui diffuse du Patrick Sébastien à fond dès 20h. Tous les hommes portent des polos pastel et parlent de couches lavables. Il tente un regard séducteur au seul mec potable du camping… qui s’avère être le père de trois enfants et fan de paddle.

Et quand il part un soir en quête de “vie nocturne” et revient 25 minutes plus tard avec une gaufre, un mal de tête, et un flyer pour une soirée karaoké spéciale Chantal Goya.

Zack – Un circuit muséal médiéval dans l’Aude (11)

“J’ai rien compris. En plus, y’avait pas de dragon.”

Zack rêvait d’un parc aquatique. À la place, il visite cinq musées médiévaux en trois jours, avec une audioguide “voix historique” qui dit des mots bizarres comme “chape de maille” ou “fenestrage trilobé”. Il essaie de s’échapper dans un escalier en colimaçon, mais Tristan le rattrape avec un sourire pédagogique. À la fin, il écrit “nul” sur le livre d’or et vole une gommette “petit chevalier”.

Christine Boudin – Saint-Tropez en pleine Gay Pride dans le Var (83)

“C’est Sodome. Ou Gomorrhe. Ou les deux.”

Christine pensait passer quelques jours “au calme, dans le sud”. Elle débarque en plein festival LGBTQIA+, entourée de chars arc-en-ciel, de tenues pailletées, de slogans militants et de couples qui s’aiment sans se cacher. Sous ses lunettes noires, elle prie en silence, serre son sac, et bénit chaque passant du regard. Elle entre dans une boutique pour acheter une bouteille d’eau… et découvre que le vendeur est en string léopard.

“Quand je pense que mon mari m’a offert le même…”

Les vacances idéales n’existent pas… surtout quand on s’appelle Tristan, Loïc, Florian ou Sam. Mais après tout, ce sont ces galères qui font les meilleurs souvenirs.
Enfin… pour nous, lecteurs… Parce qu’on est toujours sans nouvelle de Sam !


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Mikl Mayer

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